Vous encaissez votre salaire. Vous payez les factures. Vous “vous faites plaisir”. Puis vous pensez à investir. Résultat prévisible. Il ne reste presque rien. Le livre L’homme le plus riche de Babylone le dit avec force. Et sur ce point, je signe des deux mains. Voici, sans filtre, comment j’applique ses 7 remèdes au contexte suisse, avec une nuance majeure sur l’achat de la résidence principale.
1. Payez-vous en premier. Puis dépensez avec ce qu’il reste
Le réflexe qui change tout. Investir dès que le salaire tombe. Pas après. Pas quand vous “verrez ce qu’il reste”. Sinon, vous subissez la loi de Parkinson que j’ai déjà détaillée dans un article précédent. Les dépenses s’étendent naturellement pour absorber la totalité du revenu disponible. Vous voulez sortir du piège. Automatisez un virement d’épargne vers votre compte d’investissement le jour du versement du salaire. Ensuite seulement, vivez avec le solde.
2. Maîtrisez vos dépenses. Éliminez les tueurs de fortune
Entièrement d’accord avec Clason. Ce ne sont pas les grosses crises qui vous ruinent au quotidien. Ce sont les choix répétés qui grignotent votre capacité d’investissement.
Les pires coupables en Suisse
- Voitures de luxe. Entre assurance, leasing, parking, pneus, essence, entretien et surtout dépréciation, une voiture coûte en moyenne autour de 10 000 francs par an.
- Accessoires de marque. Montres et sacs haut de gamme n’ont rien d’un actif si vous les achetez plein tarif.
3. Faites travailler votre argent. Chaque franc devient un employé
Clason parle d’esclaves qui travaillent nuit et jour. Prenons une image moderne. Chaque franc est un employé chargé de générer un revenu. Votre mission de “chef d’entreprise patrimoniale” est d’allouer vos employés aux meilleures équipes.
4. Protégez votre capital. Méfiez-vous des promesses de richesse rapide
Aucun actif ne mérite votre argent si vous ne comprenez pas le mécanisme de création de valeur. Les exemples abondent. La bulle Internet a détruit des fortunes entières. Plus récemment, l’explosion des NFT a laissé beaucoup d’investisseurs sur le carreau. Toutes les promesses de richesse rapide finissent de la même façon : en catastrophe.
5. Faut-il acheter sa résidence principale ? Ma réponse est non pour l’investisseur
C’est ici que je m’éloigne du livre. En Suisse, l’achat de sa propre maison mobilise des fonds propres importants, souvent autour de 20 pour cent, immobilisés dans un actif qui ne vous verse aucun loyer. Ces mêmes fonds pourraient être investis dans un bien qui vous procure un revenu passif et un enrichissement gratuit.
6. Préparez des revenus futurs. Construisez des sources, pas une simple accumulation
Là, je suis en phase totale avec l’esprit du livre, avec une nuance importante. Accumuler du capital, c’est bien. Construire des sources de revenus, c’est mieux. La meilleure chose à faire c’est d’investir en soi-même et ensuite dans des investissements qui vous procurent un revenu régulier.
7. Développez votre capacité à gagner. Le multiplicateur silencieux
Vos compétences et votre réseau restent la meilleure classe d’actifs. Formation continue, certifications, projets concrets. Chaque franc investi ici accroît votre capacité à gagner de l’argent, mettre de côté et investir.
Bonus: Le temps est l’allié du capital. Alors, passez à l’action
Les intérêts composés récompensent la régularité. Le marché immobilier suisse est un marathon, pas un sprint. Chez Terys, nous sélectionnons des projets immobiliers simples à comprendre, avec des flux de revenus identifiables.
Conclusion
L’homme le plus riche de Babylone est un excellent point de départ. Il inculque des réflexes sains et une discipline rare. Je nuance cependant un enseignement clé. L’achat de la résidence principale n’est pas une évidence financière en Suisse. Faites de ce livre un tremplin. Pas un dogme.
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