La banque digitale FlowBank a fait beaucoup parler d’elle malgré ses seulement 4 ans d’existence. En juin 2024, celle-ci fut déclarée en faillite par la FINMA, le gendarme financier suisse, citant des fonds propres insuffisants.
C’est la deuxième faillite retentissante d’une banque suisse après Credit Suisse, ce qui fait sérieusement douter de la fiabilité des institutions financières du pays, pourtant réputées comme étant parmi les plus sûres au monde.
Que s’est-il passé exactement avec FlowBank ?
Quels sont les dangers auxquels on s’expose en tant que client d’une banque ?
Et surtout, comment se protéger d’un système financier qui enchaîne les fiascos ?
C’est exactement ce que l’on va découvrir ici, avec la plume habituelle de Terys.
Le commencement et la chute
FlowBank fut créée en 2020 par un certain Charles-Henri Sabet, un vétéran de la finance ayant fondé une autre banque par le passé.
Le but de la néo-banque était simple : démocratiser les services bancaires et l'investissement en ligne, en offrant des plateformes technologiques avancées et des services de trading à des prix abordables.
Autrement dit, pouvoir investir en ligne bien plus rapidement qu’avec les banques traditionnelles. Ça sentait bon la fintech « made in Switzerland ».
Un certain succès a rapidement été au rendez-vous, car la jeune banque a vite dépassé le cap des 100'000 utilisateurs. Mais les ennuis ont aussi commencé très tôt.
Dès octobre 2021, la FINMA a émis des alertes et a procédé à des mesures dites « d’enforcement ».
Mais qu’est-ce qu’une mesure d’enforcement ?
Il s’agit d’une procédure que la FINMA engage lorsqu’un acteur financier enfreint les règles. Cela peut aller d’un simple avertissement à des sanctions lourdes, voire le retrait de licence. C’est en quelque sorte l’arsenal disciplinaire du régulateur.
Certains de ces manquements furent corrigés, et FlowBank réussit même à augmenter son capital pour répondre aux exigences de la FINMA.
Cependant, ces efforts se sont révélés insuffisants. En mars 2024, le régulateur a retiré la licence bancaire de la néo-banque, la condamnant à une disparition quasi certaine.
Finalement, trois mois plus tard, la FINMA a officiellement prononcé la faillite de FlowBank.
Tous les clients qui détenaient moins de 100'000 CHF ont rapidement été remboursés, de même que les détenteurs de titres. En revanche, cela prend plus de temps pour les clients ayant des sommes plus élevées ou des cryptomonnaies, car il n’est pas encore clairement établi si ces dernières sont considérées comme des instruments financiers ou du liquide.
Cela étant dit, la faillite a été prononcée alors que FlowBank disposait encore de liquidités importantes, ce qui rend peu probable que le moindre client ait perdu une somme significative.
Certains commentateurs ont salué une décision juste de la part de la FINMA. D’autres y ont vu de l’acharnement.
Le gendarme financier avait été vivement critiqué pour sa passivité face aux dérives de Credit Suisse. Peut-être voulait-il cette fois prouver qu’il savait agir.
D’autres encore soupçonnent une collusion entre les grandes banques et le régulateur pour éliminer un concurrent.
Chacun choisira la version qu’il préfère.
Mais une chose est sûre : avoir son argent dans une banque suisse est devenu un sport à risque.
Les dangers et comment s’en protéger
Ce que peu de gens savent, c’est que quand vous avez de l’argent ou des investissements dans une banque, seulement 100'000 CHF sont assurés. Le moindre centime au-dessus de ce seuil est à risque d’être perdu en cas de banqueroute.
Donc, si vous avez par exemple 500'000 CHF dans un compte bancaire et que la banque fait faillite, vous pouvez potentiellement perdre 400'000 CHF.
Pour être clair, il est extrêmement rare de nos jours de perdre son argent de la sorte, et les faillites bancaires restent rares.
Mais même si le risque est faible : voulez-vous vraiment l’assumer ?
Surtout que nous vivons une époque mouvementée, où des événements autrefois impensables comme la faillite de Credit Suisse se sont produits.
Rappelez-vous aussi que la plus grande banque du pays, UBS, règne désormais en maître absolu avec un bilan de 1'700 milliards de francs ce qui représente plus de deux fois le PIB de la Suisse !
Cela signifie qu’en cas d’insolvabilité, UBS devra forcément être sauvée par la Confédération (comme cela s’est produit en 2008).
Et donc, elle a tout intérêt à mener des investissements très risqués mais très rentables : elle gagne gros si ça passe, et si ça casse, c’est le contribuable qui paie.
En bref, si vous voulez éviter ce genre de risque, vous ne pouvez pas garder des sommes importantes à la banque. Il faut investir cet argent — mais pas dans les produits classiques gérés par des établissements bancaires vulnérables, ni dans des néo-banques qui peuvent se faire fermer du jour au lendemain, comme FlowBank.
Sachant tout cela, les choix sont limités. Certains suggèrent l’or, les objets de collection ou les cryptos. Mais tous ces investissements ont un point commun : ils sont spéculatifs et ne produisent aucun revenu.
Chez Terys, nous croyons en l’investissement immobilier comme l’ultime refuge.
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Pourquoi ? Parce que peu importe ce qu’il se passe, nous aurons toujours besoin de nous loger.
Et contrairement aux fonds ou aux produits bancaires, vous restez propriétaire direct de votre actif.
Aucune tierce personne ne peut tout faire capoter par une mauvaise décision. Aucun comité opaque ne gère votre argent à votre place.
En conclusion
FlowBank n’est pas un cas isolé. Ce n’est que le dernier symptôme d’un système financier trop concentré, trop fragile, et surtout trop opaque.
Si même en Suisse, pays réputé pour sa stabilité bancaire, deux banques majeures peuvent s’effondrer en un an, alors il est peut-être temps d’ouvrir les yeux :
Personne ne viendra sauver votre argent à votre place.
Chez Terys, nous croyons qu’il est urgent de reprendre le contrôle de son patrimoine.
Fini les promesses bancaires. Fini les intermédiaires flous.
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