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Laissez tomber la presse financière

31 octobre 2025 par
Laissez tomber la presse financière
Daniel Alvarez

Le mythe de « l’info gagnante »

Nous sommes conditionnés depuis toujours à croire qu’il faut absorber toujours plus d’informations pour « gagner » en investissement. Les chaînes d’info en continu, les journaux spécialisés, les newsletters « exclusives » répètent que le succès se cache dans le scoop que personne ne connaît encore. Il semble qu’il faille être en permanence à l’affût du prochain gros titre ; la nouvelle loi, la chute d’une devise ou le tweet d’un président pour devancer le marché. Pourtant, la réalité est à l’opposé : la meilleure stratégie consiste à définir un plan d’investissement solide et à s’y tenir. Tout le reste n’est souvent qu’un bruit de fond qui épuise l’énergie et brouille la vision.

Je suis moi-même tombé dans ce piège et consommais tous les jours le plus d’informations possibles en étant à la recherche du scoop ou de l’investissement miracle qui allait tout changer. Aujourd’hui, je ne lis JAMAIS la presse financière et je m’en porte tout aussi bien (nous verrons comment l’investissement immobilier aide beaucoup). Nous allons donc explorer pourquoi lire la presse spécialisée est si dommageable.

1. La surdose d’informations : un poison pour les décisions

L’infobésité (trop d’informations) tue la capacité d’action. Des études montrent que l’« information overload » augmente le stress et réduit la qualité des décisions (Harvard Business Review). Chaque jour, la presse financière sert des centaines de graphiques, prévisions et analyses souvent contradictoires. Résultat : on passe plus de temps à ingérer des données qu’à agir, et l’on finit paralysé.

2. Le FOMO financier : l’autre effet pervers

La « Fear of Missing Out », la peur de rater « l’opportunité du siècle » pousse les investisseurs à multiplier les changements de cap. Ce phénomène est documenté : selon une étude d’Empower, plus de 50 % des investisseurs admettent avoir acheté ou vendu un actif uniquement par peur de manquer une opportunité. C’est l’autoroute vers la volatilité émotionnelle et les erreurs coûteuses.

3. Le cocktail dévastateur : trop d’infos + FOMO

On alterne entre « paralysis by analysis », ne rien faire car on veut encore vérifier et constamment changer toute sa stratégie d’investissement sur un coup de tête. Dans les deux cas, c’est le capital qui trinque. C'est par exemple de cette façon que tant de personnes ont tout perdu lors de la bulle des NFTs.

4. La presse financière vend du stress, pas de la sérénité

Le modèle économique des médias repose sur l’attention, pas sur les gains des lecteurs. Un titre choc, c’est un clic. Une analyse nuancée, c’est… moins vendeur. Le problème : l’information diffusée n’est pas toujours celle qui aidera à prendre la bonne décision à long terme. N'oubliez pas que le but des journaux et de vendre le plus d'espace publicitaire possible, vous informer n'est qu'un effet secondaire qui ne se produit souvent pas. 

5. La solution : réduire le bruit, garder l’essentiel

Il est possible d’arrêter de lire compulsivement la presse financière et de se concentrer uniquement sur quelques indicateurs clés : taux directeur, taux de vacance, statistiques macroéconomiques majeures. Ces données donnent le cap, sans noyer dans les micro-événements quotidiens.

Personnellement, je ne consomme presque jamais d'informations et je m'en porte bien mieux. Je me contente de chercher les informations dont j'ai besoin. Cela m'évite d'écouter les prévisions d'experts qui se révèlent souvent être fausses ou de tomber dans l'illusion de l'action, c'est-à-dire l'impression de devoir agir impérativement alors que la meilleure chose à faire dans 99 % du temps c'est d'investir et de laisser le temps faire son travail. 

6. La vraie force : investir régulièrement dans la pierre

Fini la frénésie. Fini la chasse au scoop. La stratégie : investir régulièrement, sans attendre le « bon moment », ignorer les bruits de marché et se concentrer sur la constance, en misant sur la puissance des intérêts composés.

L’immobilier a un atout que peu d’actifs peuvent revendiquer : il est largement insensible aux nouvelles de court terme. Trump change les tarifs douaniers ? Le prix du pétrole grimpe ? Une guerre éclate quelque part ? Quoi qu’il arrive, nous aurons toujours besoin d’un toit. En Suisse, la demande dépasse presque toujours l’offre, ce qui maintient le marché solide, même en période de turbulences. L’immobilier combine : revenus passifs réguliers (loyers), protection contre l’inflation (loyers indexés), appréciation du capital sur le long terme et enrichissement gratuit via le remboursement du prêt par les locataires.

Conclusion : simplifier pour gagner

On peut continuer à courir après chaque nouvelle ou bâtir un plan et s’y tenir. La constance bat la frénésie. L’immobilier, par sa stabilité et son indépendance vis-à-vis du tumulte médiatique, est un allié de choix. Si vous souhaitez accéder à des opportunités d'investissement immobilier à partir de 5'000 CHF seulement, je vous invite à rejoindre notre communauté. C'est gratuit en sans engagement, il vous suffit de vous inscrire en cliquant ici.