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Credit Suisse : autopsie d’une chute historique et naissance de l’investisseur autonome

5 novembre 2025 par
Credit Suisse : autopsie d’une chute historique et naissance de l’investisseur autonome
Daniel Alvarez

Mars 2023. Une date qui restera gravée dans l'histoire financière de la Suisse. Ce mois-là, l'impensable se produit: Credit Suisse est au bord de la faillite et UBS est appelé à la rescousse par les autorités. Le prix ? 3 milliards de francs. Un prix d'ami pour une banque qui gérait encore 1'300 milliards d'actifs quelques mois plus tôt.

Alors, comment une institution de cette taille a-t-elle pu être balayée aussi brutalement ? Qu'est-ce que cela signifie pour les investisseurs ? Et l'immobilier dans tout ça ? 

Pour comprendre, il faut revenir quelques années en arrière et passer au peigne fin toute une série de dérives, de scandales et de perte de confiance.


Les racines du mal : des décennies de scandales

Credit Suisse n'est pas tombé en un jour. Depuis 1979, la banque accumulait les casseroles. Derrière la façade rutilante de son siège zurichois, c'était une véritable culture du risque qui gangrenait l'institution où le profit était le seul objectif, même s'il fallait briser la loi.

Archegos Capital : la claque à 5,5 milliards

En 2021, le fonds spéculatif Archegos Capital s'effondre. Credit Suisse, qui avait accordé des crédits massifs sans garanties suffisantes, encaisse une perte record de 5,5 milliards de dollars. Une faute de gestion que même les étudiants en finance savent éviter.

Greensill : un montage toxique

La même année, la banque se retrouve piégée dans l'affaire Greensill. Elle avait créé des fonds spéciaux liés à cette entreprise de finance alternative. Résultat : 10 milliards de dollars d'actifs gelés, appartenant à des clients fortunés.

Espionnage interne et blanchiment

En 2019, un scandale d'espionnage interne éclate. Credit Suisse est accusée d'avoir fait suivre un ancien cadre dirigeant par des détectives privés. L'affaire dévoile un climat de paranoïa et de conflits internes. Ajoutez à cela des condamnations pour blanchiment d'argent, notamment au profit de réseaux criminels liés au trafic de drogue, et le tableau est complet.

Ce n'est ici qu'un répertoire des incidents les plus médiatisés. Quasiement chaque année, la banque devait payer des millions (si ce n'est des milliards) en amendes. Chaque scandale a érodé un peu plus la crédibilité de la banque et en finance, quand la confiance s'effondre, tout vacille.

Manifestants contre Credit Suisse suite au scandale des Tuna Bonds

La goutte de trop

Début 2023, les tensions sont déjà fortes dans le secteur bancaire. Aux États-Unis, plusieurs banques régionales font faillite. La nervosité des marchés est palpable. Puis vient le coup fatal : le rapport annuel de Credit Suisse admet de "graves défaillances" dans le contrôle interne.

Les dégâts sont immédiats. Les clients institutionnels et fortunés entament une fuite massive de capitaux. En quelques semaines, 110 milliards de francs s'envolent! Un véritable bank run silencieux.

L'action Credit Suisse plonge sous les 1,60 CHF. Les agences de notation dégradent la note de la banque. La confiance est brisée définitivement et la banque autrefois si prestigieuse est au bord de la faillite. De nombreux épargnants se précipitent dans les bureaux de la banque pour retire leurs avoirs. 


L’intervention d’urgence : UBS à la rescousse

La Banque nationale suisse (BNS) et le Conseil fédéral n'ont plus le choix. Pour éviter un effondrement systémique, ils orchestrent un sauvetage express. UBS accepte de racheter Credit Suisse pour 3 milliards de francs, avec l'aide d'une garantie de l’État de 9 milliards pour couvrir les pertes potentielles.

Un montant dérisoire pour ce qui fut le joyau de la place financière suisse. En 2007, Credit Suisse valait encore 100 milliards.

Comme le montre l'évolution du prix de l'action de Credit Suisse, le déclin a été lent et avait commencé dès 2008.

La fin d'une époque, le début d'une méfiance

La chute de Credit Suisse marque la fin d'un monde : celui où l'on croyait qu'une grande banque suisse était à l'abri de tout. Ce n'est plus le cas. Ce scandale est un révélateur des fragilités profondes du modèle bancaire :

  • Une obsession du profit à court terme
  • Des dirigeants déconnectés des réalités du client
  • Des bonus grotesques qui récompensent les comportements indésirables
  • Une culture du risque mal contrôlée

Le contribuable, une fois de plus, a servi de matelas de secours. Comme on dit dans le milieu, on privatise les profits et ont mutualise les pertes.

D'ailleurs, saviez-vous que si une banque suisse dans laquelle vous avez de l'argent fait faillite vous pouvez potentiellement perdre gros ? Peu de gens le savent mais seul les 100'000 premiers francs d'avoirs à la banque sont assurés par la confédération. Tout le reste peut théoriquement partir en fumée. C'est un argument de plus pour ne pas épargner.


Reprendre le contrôle : l'ère de l'investisseur autonome

Ce désastre soulève une réflexion urgente : peut-on encore confier les yeux fermés son argent à une banque ?

Pendant des décennies, le modèle dominant était simple : un épargnant déposait son argent, et des gestionnaires de fonds décidaient où le placer. Sans transparence, sans explication, et souvent sans performance. Il n'y avait pas de véritables alternatives.

Mais ce modèle est aujourd'hui remis en question. Place à un nouvel acteur : l'investisseur autonome, c'est-à-dire un investisseur informé, qui sait ce qu'il veut faire en terme d'investissement et souhaite rester aux commandes pour construire son propre portefeuille. Et surtout, un investisseur qui souhaite construire une fortune réelle en utilisant les derniers outils.

L'immobilier se trouve au premier rang de cette nouvelle vague. Pourquoi ? Parce qu'il coche toutes les cases :

  • Rendement net stable de 5 à 7 %
  • Actif réel, concret, qui ne s'effondre pas en un tweet
  • Revenus mensuels prévisibles (loyers)
  • Protection naturelle contre l'inflation

Historiquement, l'immobilier était réservé à ceux qui avaient un gros capital de départ. Ce n'est plus vrai aujourd'hui car avec des plateformes comme Terys, il est possible d'investir dans des projets immobiliés en Suisse sélectionnés avec soin, dès 5'000 CHF.

  • Vous investissez dans des projets concrets, sélectionnés pour leur rentabilité
  • Vous percevez un rendement entre 7 et 10% par an
  • Vous conservez une transparence totale sur l'usage de votre capital
  • Vous ne gérez pas les locataires ni les travaux : tout est pris en charge

Et le meilleur dans l'histoire, c'est que vous payez 0 frais, vous gardez le 100% de votre rendement.

En conclusion : ne laissez pas votre avenir entre les mains des autres

Credit Suisse n'était pas une petite banque. C'était un monument qui s'est effondré. Preuve que même les institutions les plus prestigieuses peuvent tomber. Et avec elles, les économies de millions de clients.

La solution ? Reprendre le contrôle. Investir dans ce que vous comprenez. Miser sur des actifs solides, réels, productifs.

L'immobilier reste, l'une des meilleures voies vers la liberté financière. Et grâce à des plateformes comme Terys, cette voie est ouverte à tous.

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