Imaginez : vous êtes prêt à investir dans l’immobilier européen. Vous avez quelques économies de côté, un objectif clair en tête, et la ferme intention de faire fructifier votre argent. Mais une question bloque tout : où investir ? L’Europe offre des dizaines d’options mais toutes ne se valent pas. Voici mon classement sans filtre, du pire au meilleur.
Royaume‑Uni : instabilité chronique, à éviter absolument

Autrefois considéré comme un pilier de la stabilité économique, le Royaume-Uni est devenu, au fil des années, un terrain miné pour les investisseurs. Depuis le Brexit, la situation ne fait qu’empirer : instabilité politique permanente, législations en constante évolution, fiscalité incertaine.
Le marché immobilier, quant à lui, est en chute libre. La construction s’effondre, la demande ralentit, et les classes aisées fuient vers des cieux fiscaux plus cléments. En clair : vous risquez de mettre de l’argent dans un actif qui perdra de sa valeur, dans un pays où la visibilité est quasi nulle.
C’est simple : pour un premier investissement immobilier, le Royaume-Uni est à proscrire.
Pologne : une économie sous stéroïdes

La Pologne est le pays dont on parle peu mais qui monte en flèche. Son économie affiche une croissance soutenue, le chômage est quasiment inexistant, et plusieurs grandes villes comme Varsovie, Cracovie ou Wrocław deviennent des hubs technologiques à part entière.
Le marché immobilier en profite : les prix restent attractifs, la demande est forte, notamment dans les zones urbaines où la classe moyenne se développe à toute vitesse. Pour un investisseur, cela représente une double opportunité : acheter bas aujourd’hui, louer à des actifs solvables et revendre demain à un prix bien plus élevé.
Certes, les rendements locatifs sont un peu plus modestes qu’ailleurs. Et il est vrai que la liquidité pour les investisseurs étrangers n’est pas toujours optimale. Mais ceux qui savent s’y prendre y trouveront un terreau fertile pour des investissements à long terme.
Espagne : soleil, tourisme et rentabilité

L’Espagne reste l’un des marchés préférés des investisseurs européens. Et pour cause : un afflux touristique massif (environ 85 millions de visiteurs par an), une fiscalité relativement attractive pour les Européens, et un programme Golden Visa encore actif.
Investir en Espagne, c’est profiter de la demande touristique pour de la location courte durée avec des rendements élevés, surtout dans des villes comme Barcelone, Madrid, Séville ou Valence. Le climat économique s’améliore, les banques sont plus ouvertes aux financements, et le coût de la vie reste raisonnable.
Attention cependant : la fiscalité devient plus stricte pour les non-européens, et la législation peut varier fortement d’une région à l’autre. Mais dans l’ensemble, l’Espagne reste une excellente option pour diversifier son portefeuille immobilier.
France : solidité et régulation

La France n’a pas toujours bonne presse chez les investisseurs, mais il serait injuste de l’écarter trop rapidement. Le pays offre un marché immobilier très structuré, avec des règles claires, une forte protection du propriétaire (surtout dans les baux commerciaux) et un grand nombre d’opportunités.
Les grandes métropoles comme Paris, Lyon, Bordeaux ou Nantes continuent d’attirer des actifs, des étudiants, et des expatriés. Le marché y est dense, les prix peuvent sembler élevés, mais la stabilité du système et la demande constante assurent une valorisation à long terme.
Seul bémol : la fiscalité reste lourde, surtout pour les plus-values ou les revenus locatifs. Il faut donc bien structurer ses investissements, idéalement via une société ou un mécanisme d’optimisation. Mais pour un investisseur sérieux, la France est une valeur sûre.
Italie : charme, stabilité et volume

L’Italie, souvent sous-estimée, est l’une des destinations les plus intéressantes d’Europe actuellement. Le marché immobilier est en pleine mutation : les prix remontent dans de nombreuses régions, les transactions explosent et les opportunités abondent.
Des villes comme Milan, Rome, Florence ou Turin sont prisées à la fois pour la location résidentielle classique et pour les locations touristiques. De plus, le gouvernement a mis en place plusieurs incitations fiscales, notamment pour attirer les retraités et les investisseurs étrangers.
L’Italie combine donc une belle stabilité, une forte demande et un stock immobilier très vaste. La seule vraie difficulté, c’est l’administration, parfois lente et opaque. Mais avec un bon accompagnement, l’Italie est une perle.
Suisse : la base indispensable

Et la Suisse dans tout ça ? Si vous êtes résident suisse, alors commencez ici. Avant d’investir à l’étranger, sécurisez une part de votre capital dans un marché que vous comprenez, dans une monnaie forte (le franc suisse), et avec une stabilité économique inégalée.
Mais ce n’est pas tout. En Suisse, la population ne cesse de croître. En 2023, elle a augmenté de 127'000 habitants, une hausse record qui porte le total à plus de 9 millions. Et cette tendance ne faiblit pas. Or, l’offre de logements, elle, ne suit pas. Les mises en chantier sont en baisse, les délais administratifs s’allongent, et les communes limitent souvent la densification. Résultat : une demande largement excédentaire, surtout dans les centres urbains comme Genève, Lausanne et Zurich.
Ce déséquilibre structurel entre l’offre et la demande garantit une chose : les prix continueront de monter. Pour un investisseur, c’est un gage de valorisation à long terme et de stabilité de revenu locatif.
La Suisse attire les grandes fortunes du monde entier pour une raison simple : le risque y est minimal, la législation est claire, et les rendements sont nets et prévisibles. Oui, l’accès à l’immobilier est restreint pour les étrangers à cause de la LFAIE. Mais si vous avez la nationalité suisse ou un permis de résidence, il n’y a aucune raison de ne pas profiter de cet avantage stratégique.
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Conclusion : commencez en Suisse, diversifiez (peut-être) plus tard
Avant de courir le monde à la recherche du rendement ultime, construisez une base solide qui vous apportera un flot continu de francs : la Suisse. Ensuite, élargissez votre horizon selon votre profil :
- Envie de croissance à long terme ? Visez la Pologne.
- Cherchez-vous du rendement et du soleil ? Direction Espagne.
- Vous préférez la stabilité et la sécurité juridique ? La France est votre alliée.
- Vous aimez le charme et les bonnes affaires ? L’Italie coche toutes les cases.
Mais surtout : évitez le Royaume-Uni, du moins tant que la situation économique et politique reste aussi incertaine.
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